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A L L E N   Y O U N G   —     dix-huit ans, célibataire, bisexuel.

● Le tyran.

● Etudiante.

● Liens ; 

W H O   I S   S  H E  ? 

« Saches, Allen, qu'on ne se souvient jamais du deuxième. » Un conseil avisé pour une jeune fille qu'on a plongée dans la concurrence depuis sa plus tendre enfance et qui a,  joliment, participé à faire d'elle ce qu'elle est à présent. Alors, merci papa ?

« L’héroïne, dans les histoires et toujours une personne merveilleuse avec un bon fond. Et si j'inversais les tendances ? L’héroïne pourrait être la connasse qu'on voit toujours en second plan. » — Visage angélique, et pourtant la réalité n'est pas aussi jolie. Cachée sous une image de fille de grande famille, Allen est connue sous un autre visage dans sa seconde maison ; le lycée. L'endroit où on veut être son ami,partager sa table à l'heure du déjeuner ou encore, être au même cours d'étude qu'elle. Mais si on la montre sous cette forme de popularité on sait aussi qu'elle est le véritable tyran de son école prestigieuse. Dis moi, Allen, te rappelles-tu de cette fille a qui tu as tant fait la misère qu'elle voulait mettre fin à ces jours ? Quel talent. Et le meilleur ? Elle ne regrettait pas. Jamais, pas une seule fois.

« Il fallait mieux rire avec qu'elle, qu'elle, elle ne rit de vous. »

 

— La demoiselle poussa son premier cri le 22 septembre 1999. Elle n'est fille unique puisque son grand frère, de quatre ans son aîné, avait déjà ravi la petite famille. Elle est néanmoins une venue désirée bien que son père ne fut pas aussi ému qu'il aurait dû. Puisque le premier est une véritable réussite, n'est-il pas normale que la deuxième suive ? Après tout papa avocat, maman médecin et frère chirurgien, c'était un véritable déshonneur si elle échouait. Allen avait rapidement compris que " non " n'était pas quelque chose à dire, encore moins quand elle s'adressait à son père. Elle se vantait d'être une princesse, une diva. Ce n'était pas faut mais la vérité avait tout de même été retouchée, comme une mauvaise photo dont on essaye de cacher les défauts.

Elle jouait avec perfection, mentant comme une véritable arracheuse de dents. Elle sourit devant puis crache son venin derrière. Mais revenons à quelque chose, jolie Allen. Tu es si mignonne devant les garçons à les faire craquer et si détestable avec les filles que tu tyrannises. Dis moi, fais-tu autant la maligne devant ton cher père ? Dis moi, dis moi. Te rappelles-tu de ce jour où il a su ton classement dans la classe ? Tu ne riais plus, tu ne souriais plus. Bien-sûr que tu te rappelles de ce moment, il été grandiose après tout. C'était un soir, au moment du dîner. Il y'avait un grand silence jusqu'à ce que ton père le brise.

- « Comment se passe les cours, Allen ? » et toi, tu avais répondue d'une voix sereine « Parfaitement, comme toujours père. » et puis il avait rétorqué ; « Étonnant, ton classement ne dit pas la même chose. » ta mère avait cessée de manger à l'entente de cette réponse et tes yeux s'étaient brusquement fermés, ton visage s'était crispé. Seul le bruit d'une objet, d'une chose, claquant contre la peau retenti dans l'immense salle suivit d'un cri. L'horreur ne faisait que commencer.

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